- Le système de Surveillance de la Somnolence et de l’Attention du Conducteur : il détecte les signes de fatigue ou de distraction et alerte le conducteur.
- L’assistant de maintien de la voie : il aide le conducteur à rester dans sa voie et corrige la trajectoire en cas de déviation involontaire.
- Le système avancé de freinage d’urgence (AEB) : Il détecte les obstacles et freine automatiquement pour éviter ou atténuer une collision.
- Le système de détection de marche arrière : il utilise des caméras et des capteurs pour détecter les obstacles lors des manœuvres de recul.
- L’enregistreur de données d’événements (EDR) : il enregistre les données avant, pendant et après un accident, similaire aux boîtes noires dans les avions.
- Le système de surveillance de la pression des pneus (TPMS) : Il alerte le conducteur en cas de pression inadéquate des pneus, réduisant ainsi le risque d’accidents liés à des pneus défectueux.
- Le système de reconnaissance des panneaux de signalisation : il informe le conducteur des limitations de vitesse et autres panneaux de signalisation routière.
La norme GSR2 inclut également des dispositions visant à renforcer la protection des véhicules contre les cyberattaques, une mesure essentielle étant donné que les voitures deviennent de plus en plus connectées et vulnérables sur ce plan.
Quelles contraintes pour les constructeurs ?
Les nouveaux véhicules sont plus sûrs mais coûtent plus chers ! En effet, ces équipements de sécurité obligatoires augmentent considérablement le coût de production des entrées de gamme, rendant leur rentabilité de plus en plus difficile pour les constructeurs. En conséquence, certaines voitures sont en train de disparaitre du marché européen car elles ne peuvent plus répondre aux exigences réglementaires comme les modèles Renault Zoé, Renault Twingo, Renault Mégane (thermique) et Suzuki Ignis.
Des crash tests plus sévères
GSR II prévoit également des crash tests plus complets pour les constructeurs. Ils se rapprocheront de ceux pratiqués par l’organisme indépendant Euro NCAP :
- Un choc arrière, latéral contre un poteau et frontal sur toute la largeur seront notamment requis.
- Les modèles nouvellement homologués devront intégrer une zone d’impact étendue en cas de choc avec la tête d’un piéton, pour réduire le risque de blessure.
- Le reste des véhicules neufs aura, lui, jusqu’au 7 juillet 2026 pour s’adapter à cette dernière exigence.
La norme GSR2 pourrait donc accélérer le retrait de certains modèles des catalogues des constructeurs d’ici deux ans. Un rapport d’évaluation est prévu au plus tard le 7 juillet 2027 pour vérifier l’efficacité et l’acceptation de ces mesures.
Résumé des équipements obligatoires & dates
